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conseil régional de bretagne rendez vous salarial juin 2018 mai 30th, 2018 tract juin 2018 posted in non classé | no comments » rassemblement du 22 mai mai 15th, 2018 tract_mobilisation_22_mai_rdv -2 posted in non classé | no comments » le comité technique du 30 mars avril 13th, 2018 le 30 mars dernier, s’est tenu le premier comité technique de l’année 2018. l’ordre du jour était chargé ; 1/les taux de promotion le 1 er dossier concernait les taux de promotion pour 2018. l’administration maintient les principes établis l’an dernier. elle a rappelé les avancées du ppcr (parcours professionnels carrières et rémunération) notamment pour les agents de catégorie c (fusion des grades d’adjoints techniques 1ère classe et adjoint technique principal 2è classe) et les conséquences sur le nombre de promouvables. enfin pour certains grades, il est tenu compte des prévisions annoncées des départs en retraite. et de même si le nombre d’agents promouvables est très faible le taux est porté à 100 % (bien sûr sous la condition de manière de servir). pour la cfdt, le point d’achoppement reste le passage au grade d’atpee2cl : en effet les agents prioritaires sont les agents à spécialité, le plus souvent des hommes et cela se fait donc au détriment des femmes agents de service général. la cfdt a rappelé que la région bretagne finançait des vae hygiène et propreté pour les agents de service général reconnaissant ainsi implicitement des spécialités « hygiène et propreté » (d’autant qu’il existe des cap hygiène et propreté ». en faisant ainsi la région bretagne va à l’encontre de son discours prônant l’égalité professionnelle femme homme. les agents de prévention seront reconnus de par leurs activités. la cfdt a voté contre. http://kelenn.region-bretagne.fr/jcms/p_5828299/2-avis-ct-300318-ratio-avancements-v4 2/candidature au renouvellement du label egalité professionnelle la région a choisi de renouveler la demande de label « égalité professionnelle ». l’administration a rappelé qu’elle mettait en œuvre des actions pour promouvoir l’égalité. il y aura un audit de l’afnor. la cfdt a voté pour parce que l’égalité professionnelle est quelque chose d’important (tout en résistant à la tentation de voter non en raison du hiatus avec les taux de promotion). 3/ convention fiphfp la région a présenté la modification de la convention entre la région bretagne et le fiphp . les montants conventionnés sont à la baisse, toutefois l’écart sera pris en charge par l’administration régionale. la cfdt a voté pour concernant le handicap, la cfdt avait posé une question concernant la mise en place du groupe de travail annoncé suite voici la réponse faite : « la suppression de l’allocation destinée aux agents bénéficiaires de l’obligation d’emploi est progressive: 130€/mois en 2018, 100 €/mois en 2019, 50€/mois en 2020 puis extinction du dispositif le 31 décembre 2020. l’ensemble des agents concernés ont été informés de l’évolution du dispositif à la fin de l’année 2017 et incités à faire connaître leur situation et notamment leurs besoins auprès du pôle rse. l’accompagnement des agents en situation de handicap demeure donc l’une des priorités de la politique rh de la région bretagne. au vu du caractère récent et évolutif de la suppression du dispositif, nous disposons de peu de remontées des agents concernés à ce jour. toutefois, nous entamerons des échanges dans le cadre des réunions prochaines d’agenda social. il faut aussi rappeler que le dernier trimestre 2017 et ce début d’année 2018 ont été consacrés à la négociation du renouvellement d’une convention avec le fiphfp pour 3 ans afin de pouvoir disposer d’aides financières pour participer aux actions de l’employeur en compensation et en accompagnement du handicap (formations, bilans de compétences, participation à l’achat d’appareils et équipements, etc.). dans le cadre de cette convention, la demande de financement auprès du fiphfp s’élève à 685 000 € et la région y contribuera à hauteur de plus de 828 000 €. le budget consacré à l’action sociale est estimé à 4 325 000 € pour 2018 (dont 1 400 000 € correspondant à l’estimation de la part qui sera récupérée auprès des agents concernant notamment les dispositifs liés aux tickets restaurants et chèques-vacances). il n’est pas prévu d’augmenter à ce jour » http://kelenn.region-bretagne.fr/jcms/p_5828274/4-info-ct-300318-validation-convention-modifiee-fiphfp 4/ les réorganisations tout d’abord la ditmo (direction des transports et de la mobilité) pour l’administration il s’agit de « digérer » tous les transferts de compétence des transports (scolaires, interurbain et maritimes). la région doit devenir et être reconnu comme un acteur de proximité. pour l’administration, il s’agit bien de faire évoluer son fonctionnement et comme annoncé régulièrement pratiquer la transversalité. l’évolution de la ditmo doit lui permettre de mieux appliquer les décisions politiques en matière de transports, tout en tenant compte de la spécificité de chacune des entités transférées . pour la cfdt il faut effectivement tenir compte des modes de fonctionnement actuels des équipes transférées même si sur le long terme on peut imaginer que ces fonctionnements tendent à devenir identiques. pour la cfdt il faudra prendre le temps d’expliquer l’évolution proposée est donc la première étape de ce changement. il s’agira tout d’abord d’appréhender la mise en place du nouveau réseau régional de transports (incluant toutes ses composantes) la cfdt a insisté sur les conditions de travail notamment pour le service du finistère qui doit déménager dans quelques temps, les agents s’interrogeant sur la luminosité de leurs futurs bureaux. la cfdt a voté pour http://kelenn.region-bretagne.fr/jcms/p_5828275/5a-avis-ct-300318-organisation-ditmo points d’étape pour la dil et la drh on nous a expliqué ce qui avait été fait et ce qui allait être fait (ateliers, groupe de travail) concernant la dil, les organisations syndicales ont été informées que les chefs de subdivision avaient été retenus sans avoir connaissance des noms officiellement. suite au prochain numéro. prolongation de l’expérimentation du télétravail. d’après l’administration la majorité des expérimentateurs sont satisfaits du télétravail. malgré tout, elle a décidé de poursuivre cette expérimentation, en y adjoignant 20 nouveaux télétravailleurs volontaires. parmi les propositions nouvelles faites, la possibilité de changer la journée de télétravail après accord entre l’agent et son supérieur (la phrase a été modifiée à la demande de la cfdt pour que ce changement puisse être fait à la demande des deux, et non seulement du responsable) la cfdt a également demandé qu’une enquête soit faite auprès des services supports. la cfdt a voté pour. http://kelenn.region-bretagne.fr/jcms/p_5828280/6-avis-ct-300318-prolongation-experimentation-teletravail mise en œuvre du compte personnel de formation il s’agit de la mise en place de différents textes de 2017 concernant la formation des agents de la fonction publique. rappelons qu’une réforme de la formation tout au long de la vie est en cours. ce bordereau déroule les différents types de formation. la cfdt a relevé la qualité de la formation à la région et les moyens mis en œuvre. la cfdt a voté pour. http://kelenn.region-bretagne.fr/jcms/p_5828271/7-avis-ct-300318-mise-en-oeuvre-du-cpf-version-du-30-mars protocole hygiène et propreté des locaux l’administration a présenté les protocoles hygiène et propreté pour les salles à manger, zone de distribution et salles de sciences. la cfdt a voté pour . http://kelenn.region-bretagne.fr/jcms/p_5828285/1-avis-chsct-300318-protocoles-salle-a-manger-distri-sciences information schéma directeur immobilier : hors patrimoine des lycées l’administration a présenté le schéma directeur immobilier du conseil régional. il s’agit de présenter les principes d’un site régional territorialisé et les lieux d’implantation des locaux de la région à travers le territoire breton au regard des missions exercées. sur rennes, il y aura à terme un regroupement des sites vers les buttes de coesmes. la cfdt vous invite à consulter le document sur kelenn http://kelenn.region-bretagne.fr/jcms/p_5828281/9-info-ct-300318-sdi les questions de la cfdt déménagement de la dil vers les longchamps2 en son temps,il avait été dit qu’il était urgent de déménager les services de la dil (hors semlog) vers les longchamps2, pour permettre le redéploiement d’autres services (ou directions) vers les locaux laissés vacants. a ce jour, soit environ six mois, le redéploiement n’a toujours pas eu lieu (sauf occupation de quelques bureaux). certains bureaux du site de patton sont fortement occupés et cela fait aussi partie des conditionsde travail. la cfdt souhaite connaître quand va avoir lieu le redéploiement des services et quelles directions ou services seront concernés la réponse : des échanges sont actuellement en cours avec les directions implantées au siège à patton qui seront toutes concernées, afin de trouver un accord sur ce redéploiement. cet accord conditionne le calendrier. ce dernier n’est pas connu mais cela devrait être effectif en mai ou juin. fermeture lycée de plouhinec où en est-on ? y aura-t-il un moratoire comme demandé par les élus du cap ?pour les agents concernés,des solutions ont-elles été trouvées pour de nouvelles affectations? en cas de frais supplémentaires, des compensations financières ont-elles été prévues ? la région bretagne a-t-elle fixé un nombre minimum d’élèves par établissement en dessous duquel elle pourrait envisager une fermeture ? la réponse : la région, après consultation des instances du cden29, du caen et du crefop va pouvoir demander au préfet de prendre l’arrêté de fermeture administrative de ce lycée. il n’y a pas de moratoire. le président l’aconfirmé après avoir obtenu des précisions de la part de l’académie par courrier. les agents concernés sont tous suivis individuellementet le dernier échange date du 15 mars. la région n’a pas fixé de seuil minimum car une décision de fermeture dépend du besoin de formation dans le territoire et des perspectives de la démographie du territoire concerné. dans le cas du lycée jean moulin, les 3 formations sont réouvertes dans des lycées proches (concarneau et pleyben ) posted in non classé | no comments » le pouvoir d’achat en berne avril 10th, 2018 tract_fd_remunerations_mars_2018 posted in communiqués de presse conf et fédé , non classé | no comments » cedh un employeur peut consulter librement des fichiers informatiques non identifiés comme « privés » mars 2nd, 2018 arret cedh février 2018 posted in article de presse | no comments » prÉsumÉs coupables « on n’améliorera pas le service public en stigmatisant les fonctionnaires » février 26th, 2018 lu dans la lettre du cadre.fr du 29 janvier 2018 http://www.lettreducadre.fr/15927/%e2%80%afon-nameliorera-pas-le-service-public-en-stigmatisant-les-fonctionnaires%e2%80%af/ membre du collectif des Économistes atterrés, l’économiste christophe ramaux défend régulièrement la fonction publique, selon lui génératrice de richesses et indispensable vecteur de cohésion sociale. un discours tonique dans un contexte propice au déploiement du fonctionnaire bashing. Économiste français, christophe ramaux est maître de conférences à l’université paris 1, chercheur au centre d’économie de la sorbonne. ses recherches portent sur l’État social, la protection sociale, la politique économique, l’emploi et la précarité. il est membre du collectif des « Économistes atterrés ». on a besoin de plus de fonctionnaires, dites-vous. or, peu de partis dits « de gouvernement » partagent ce point de vue. pourquoi ? il y a cette idée reçue, ancrée dans l’opinion publique, selon laquelle les fonctionnaires sont improductifs. or, cela est faux, ils sont productifs : en 2016, en effet, sur un produit intérieur brut (pib) de 2 200 milliards d’euros en france, 360 milliards provenaient des administrations publiques. c’est la part du pib que l’on nomme « non-marchand » mais qu’il faut pourtant bien prendre en compte. nous devons expliquer à la population que le fait de marcher sur un trottoir ou d’entrer dans un commissariat ou une bibliothèque municipale n’est pas gratuit. l’accès est gratuit, mais il faut bien payer le service et cela se fait par l’impôt versé par la population. nous vivons dans une société mixte, où les activités publiques et privées coexistent et s’enrichissent mutuellement. il faut juste trouver un point d’équilibre, ce qui est l’objet de débats légitimes. « réhabiliter le travail productif des fonctionnaires suppose bien sûr aussi de toujours chercher à améliorer leur motivation, la qualité du service rendu. » je ne suis pas pour un pays qui compterait 90 % de fonctionnaires , comme c’était le cas à cuba jadis où même les coiffeurs avaient le statut de fonctionnaire. le plus important est de s’interroger sur les avantages comparés du privé et du public. qu’est-ce qui est le plus juste et le plus efficace dans tel ou tel domaine ? il ne faut pas hésiter à se poser la question, à briser le tabou, pour faire avancer le débat. et l’on se rendra compte que le service public est souvent moins cher : il n’y a pas d’actionnaires à rémunérer et les cadres y sont moins bien payés que dans le privé (moins 1 000 euros par mois en moyenne). mais réhabiliter le travail productif des fonctionnaires suppose bien sûr aussi de toujours chercher à améliorer leur motivation, la qualité du service rendu c’est-à-dire ? il y a bien toujours lieu d’améliorer les services publics, de mieux mobiliser les agents… mais cela ne se fera jamais en stigmatisant le sens même de leur travail. dans le public, comme dans le privé, on ne s’investit bien que si l’on est respecté, reconnu. il faut aussi rappeler que la dépense publique (qui s’élevait à 1 257 milliards en 2016) ne sert pas d’abord à payer des fonctionnaires . elle est en effet majoritairement constituée de prestations sociales : retraites (environ 300 milliards), santé, allocations familiales, chômage, rsa, etc. ces prestations soutiennent massivement la consommation des ménages et donc, par ricochet, la production du privé. de même, c’est grâce à la sécurité sociale que les professions libérales médicales peuvent exercer leur métier. la dépense publique n’est donc pas le mal absolu que décrivent certains. elle est utile y compris pour le privé. « le service public est souvent moins cher : il n’y a pas d’actionnaires à rémunérer et les cadres y sont moins bien payés que dans le privé » selon vous, recruter 100 000 fonctionnaires de plus représenterait 4,5 millions d’euros. et vous évoquez, en l’occurrence, davantage un investissement humain qu’une dépense… pourquoi se réjouir lorsque les dépenses d’automobiles augmentent et se désoler lorsque celles de santé augmentent ? nous avons besoin de plus en plus de personnels dans les hôpitaux, dans les établissements publics hébergeant des personnes âgées et dépendantes (ehpad), d’enseignants, en particulier dans le primaire, dans la police, etc. dans le secteur de l’eau, des entreprises ont construit des rentes avec un service rendu souvent moins bon et plus cher que dans des villes où le service est assuré en régie publique. paris a re-municipalisé l’eau et le bilan est très bon tant au niveau des prix, puisque ces derniers ont baissé, que de la qualité. on peut prendre également l’exemple du secteur ferroviaire : à londres, la délégation au privé a fait flamber les prix pour un service rendu déplorable. les partenariats public-privé (ppp) s’avèrent souvent des gouffres financiers pour les collectivités publiques à long terme. leur seule justification est qu’ils permettent aux collectivités de ne pas s’endetter : mais cette justification n’est pas recevable puisque le public peut s’endetter à un taux moindre que le privé. peut-on s’interroger malgré tout sur les doublons liés aux réformes territoriales mal menées, sur un service public de proximité parfois mal pensé à l’échelle des territoires ? il y a sans doute beaucoup de choses à améliorer dans l’organisation de la fonction publique de proximité. mais je reproche aux gouvernants la stigmatisation permanente des fonctionnaires que les français finissent par intégrer comme une évidence. il faudrait au contraire expliquer le rôle incontournable des personnels dans les cantines, des agents du nettoiement, des animateurs sportifs, etc. on ne parle pas assez de la fonction publique comme d’un vecteur évident de création de cohésion sociale. c’est bien dommage. stéphane menu journaliste posted in non classé | no comments » le pouvoir d’achat en berne ! février 21st, 2018 la promesse du candidat macron d’une augmentation du pouvoir d’achat des agents publics ne sera pas tenue puisque l’année 2018 sera une année particulièrement négative pour le pouvoir d’achat : gel de la valeur du point, rétablissement du jour de carence, augmentation de la cotisation retraite, report du calendrier ppcr et hausse de la csg. la cfdt a dénoncé toutes ces mesures et voté contre les décrets d’application. lors du rendez-vous salarial du mardi 16 octobre, après la journée de mobilisation du mardi 10 octobre, le ministre a reculé en ouvrant la compensation de la csg aux nouveaux recrutés ou reprenant leurs activités après un congé maladie et aux agents augmentant leur quotité de travail. et en acceptant qu’elle soit recalculée en 2019 sur la base de la rémunération de 2018. pour autant, cela reste insuffisant. en refusant un calcul mensuel pérennisé, le gouvernement a rendu la compensation dégressive de fait. lors du rendez-vous salarial de 2017, la cfdt a obtenu l’ouverture d’une négociation sur le financement de la protection sociale complémentaire par les employeurs publics des trois versants de la fonction publique, chantier effectivement lancé. le pouvoir d’achat en baisse avec le gel de la valeur du point d’indice et l’augmentation de la cotisation pour pension de 0,27 % au 1 er janvier (conséquence de la réforme des retraites de 2010), le montant de la fiche de janvier est en baisse. en 2018, pour connaître une augmentation de ses revenus, il faudra obtenir un avancement d’échelon ou de grade. rappelons que les agents publics ont connu une période de gel de la valeur du point d’une durée historique, près de six ans, entre juillet 2010 et juillet 2016 (dernières hausses : 0,6 % en juillet 2016 et 0,6 % en février 2017). le gel de la valeur du point a en plus pour effet de tasser les grilles de rémunération rendant moins attractif les promotions de grade ou de catégorie. le report d’un an de ppcr ne fait qu’accentuer cette dérive. report d’un an de ppcr la cfdt, en tant que signataire du protocole ppcr, a dénoncé le report d’un an des mesures. le ministre gérald darmanin en charge de la fonction publique a rétorqué que ppcr n’était pas un accord majoritaire (la cgt, fo et solidaires ne l’ayant pas signé) et, qu’à ce titre, le gouvernement n’était pas engagé. la cfdt considère que les organisations syndicales non signataires – dont certaines réclament aujourd’hui l’application de l’accord – portent une lourde responsabilité dans la décision du gouvernement de ne pas honorer l’application des mesures ppcr adoptées par la précédente majorité. cela prive les agents d’une amélioration de leur pouvoir d’achat pourtant attendue. s’agissant des travailleurs sociaux devant passer de b en a le 1er février 2018, ils devront attendre encore un an une mesure que la cfdt revendique depuis de nombreuses années ! rétablissement du jour de carence le gouvernement a motivé le rétablissement du jour de carence au motif qu’entre 2011 et 2013 lorsqu’il avait été mis en place, le nombre d’arrêts de travail d’un jour a chuté de 60 % dans certaines collectivités territoriales. une étude de l’insee de novembre 2017 a montré que le nombre de jours d’arrêt de travail n’a pas beaucoup varié : si les arrêts courts ont pu diminuer durant cette période, les arrêts longs ont été plus nombreux. pour un bénéfice économique minime. et c’est mal connaitre la réalité du travail des agents publics, dont certains sont confrontés à des tâches pénibles – parfois dangereuses – à l’hôpital, dans les collectivités territoriales, les écoles, la police, etc. le gouvernement argue également que cela s’inscrit dans « une logique d’équité avec les salariés du secteur privé ». l’argument gouvernemental de « l’équité avec le privé » ne tient pas car les deux tiers des salariés ne subissent pas les trois jours de carence qui sont pris en charge soit par leur employeur, soit via des contrats de prévoyance. le gouvernement serait mieux inspiré de prendre à bras le corps le problème des mauvaises conditions de travail, qui est la véritable cause des arrêts maladie ! remboursement des frais de déplacement la cfdt a demandé une révision complète des primes liées aux sujétions spéciales ainsi que des indemnités de frais de déplacement qui sont particulièrement basses et dont beaucoup n’ont pas été révisées depuis près de dix ans : primes de nuit, indemnités de travail du dimanche et des jours fériés, astreintes, remboursement des frais de déplacement (nuitées, repas, frais kilométriques des fonctionnaires obligés d’utiliser leur voiture personnelle pour exercer leur missions), etc. une négociation est en cours avec une première réunion sur les frais de déplacement qui s’est tenue en janvier. a suivre ! financement de la protection sociale complémentaire la cfdt estime que les employeurs publics doivent, au même titre que les employeurs privés, participer au financement de la protection sociale complémentaire de leurs agents tant pour la couverture maladie que pour la prévoyance. c’est une revendication ancienne portée auprès du précédent gouvernement. la cfdt a demandé au ministre l’ouverture d’une négociation sur ce sujet sur la base d’un bilan partagé tant quantitatif que qualitatif. le ministre en a accepté le principe pour 2018. le ministre vient d’engager, comme la cfdt le souhaitait, une mission pour dresser un bilan exhaustif de la couverture santé et prévoyance des agents publics de l’État, de la territoriale et de l’hospitalière. a partir de ce bilan, la cfdt fera des propositions pour que les employeurs publics participent effectivement à l’acquisition d’une couverture complémentaire en santé et prévoyance. individualisation des rémunérations le gouvernement affiche une volonté idéologique d’individualiser plus fortement les rémunérations. la cfdt a affirmé sa volonté d’orienter la politique de rémunération prioritairement sur le traitement indiciaire, en signant ppcr. la cfdt s’opposera à une décision qui entraînerait des disparités accrues liées aux marges budgétaires des employeurs davantage qu’à un « mérite » qui n’est pas défini et donc pas mesurable. en revanche, il doit être possible de réfléchir à des dispositifs qui seraient en cohérence avec l’organisation et la qualité des services auxquelles les agents concourent collectivement. posted in communiqués de presse conf et fédé | no comments » csfpt du 14 février 2018 – intervention adressée à m. dussopt, secrétaire d’État auprès du ministre de l’action et des comptes publics février 20th, 2018 2018 02 14 csfpt interv cfdt odussopt posted in communiqués de presse conf et fédé | no comments » jour de carence : une mesure hors-sujet janvier 29th, 2018 la cfdt appelle de ses vœux à un véritable dialogue social, y compris de proximité, pour prévenir les absences. et elle souhaite que, comme en 2013, le gouvernement renonce au jour de carence, mesure inefficace et hors-sujet. a l’occasion de la présentation ce mardi 16 janvier 2018 aux organisations syndicales de la fonction publique de la circulaire d’application au 1 er janvier 2018 d’un jour de carence, la cfdt a rappelé son opposition à cette disposition figurant dans la loi de finances pour 2018. sous prétexte d’équité avec les salariés du privé et de lutte contre l’absentéisme, le gouvernement a choisi de pénaliser financièrement l’ensemble des agents publics sans pour autant responsabiliser les employeurs publics en matière d’organisation du travail et de santé au travail. la mesure est injuste car pour une majorité de salariés du secteur privé, les employeurs compensent la perte financière due aux jours de carence. elle est inefficace car, comme l’a montré l’enquête de l’insee de novembre 2017, le précédent jour de carence a réduit le nombre d’arrêts courts, mais les absences pour maladie ont été plus longues. le rétablissement du jour de carence permettra des économies budgétaires, c’est l’objectif essentiel, mais il s’agit d’une gestion à courte vue, puisqu’en réalité les absences ne diminueront pas. uffa-cfdt union des fÉdÉrations de fonctionnaires et assimiles 47-49 avenue simon bolivar 75950 paris cedex 19 posted in communiqués de presse conf et fédé | no comments » la formation professionnelle avant réforme janvier 16th, 2018 un article « les clés du social » du 13 janvier 2018 la formation professionnelle fait l’objet d’un débat et d’une négociation devant aboutir à un projet de loi au printemps. les objectifs affichés sont de permettre une meilleure qualification des français, une simplification des dispositifs et une meilleure efficacité de la formation professionnelle et des dépenses réalisées. derniers chiffres connus en 2015, pour la première année, on ne connaît pas la dépense totale de formation professionnelle en france. en effet, la loi sur la formation du 5 mars 2014 a modifié les obligations de financement de la formation professionnelle en remplaçant l’obligation de payer 1,6 % par une contribution unique de 1 % versée aux opca, en laissant aux entreprises la responsabilité – et le financement – de l’adaptation du salarié à son poste et de son acquisition de nouvelles compétences pour le développement de leurs propres activités, en raison de l’évolution des métiers, des technologies et des organisations. les entreprises n’ont donc plus à fournir les chiffres de leurs dépenses en formation (ancienne déclaration 2483). donc on ne connaît pas les chiffres des « dépenses directes » des entreprises en matière de formation. ce qu’on sait des dépenses de formation professionnelle en 2015 entreprises (versements 1 % aux opca + compléments conventionnels + taxe d’apprentissage) 7,67 mds€ (-3,9 %) régions 4,65 mds€ (+3,3 %) État 3,5 mds€ (-7,1 %) autres collectivités territoriales 0,1 md€ (-2,8 %) unédic/pôle emploi et autres administrations 2,1 mds€ (-1,5 %) ménages 4,4 mds€ (+3 %) fonctions publiques pour leurs agents 5,47 mds€ (-0,2 %) total 24,9 mds€ (-1,7 %) entreprises dépenses directes ?? (6,3 mds€ en 2014) ces sommes montrent donc un léger tassement des dépenses connues de la formation, de l’État en premier ainsi que celles versées par les entreprises dans le cadre du 1 %, alors que les régions et les ménages ont des dépenses en hausse et que les dépenses des fonctions publiques, de pôle emploi et unédic sont quasi stables. les bénéficiaires – les jeunes il peuvent disposent de dispositifs ciblés, dont les stages de formation financés par l’État ou les régions, et deux dispositifs pour atteindre une qualification : apprentissage et professionnalisation. en 2016 : nouveaux contrats d’apprentissage 288 700 (+1,2 %) nouveaux contrats de professionnalisation 195 300 (+5,1 %) en apprentissage, un peu moins des 2/3 des nouveaux entrants (62 %) préparent une qualification de niveau cap ou bac pro contre 84 % en 2005. l’apprentissage continue de se développer aux niveaux du supérieur. les 2/3 sont des garçons, également les 2/3 viennent directement après leur scolarité, 10 % étaient demandeurs d’emploi. les apprentis vont surtout dans les tpe (55 %), les entreprises moyennes et grandes augmentent légèrement ; le secteur public, surtout territorial, est en progression (13 400 apprentis). les contrats de professionnalisation se répartissent entre 3/4 pour les jeunes, et 1/4 pour les adultes. les niveaux d’entrée y sont beaucoup plus élevés qu’en apprentissage : 48 % de jeunes de niveau bac+2 ou plus ; et 20 % étaient au chômage. 80 % des contrats sont dans le tertiaire, 14 % dans l’industrie, 5 % dans le bâtiment. 34 % sont dans les tpe, 26 % dans les pme et 30 % dans les grandes entreprises. les jeunes en difficultés ont été accueillis par les missions locales (426 300, chiffre en nette baisse : 462 000 en 2015 et 515 000 en 2014). 402 000 ont suivi un parcours contractualisé d’accompagnement national (pacea, agrégeant civis, garantie jeunes, projet personnalisé et ani jeunes décrocheurs) vers l’emploi et comportant souvent une phase de formation. et les stages de formation financés par les régions ont concerné 205 000 jeunes. cependant, avec 1,8 million de jeunes sans éducation, formation ni emploi (neet), soit 16,5 % des 15-29 ans (9 % en allemagne), les dispositifs actuels ne répondent pas – ni l’école, ni la formation, ni l’orientation et l’accompagnement – à l’ampleur de ce problème. – les personnes en recherche d’emploi les régions, pôle emploi financent l’essentiel des formations, de même qu’est utilisée une partie des dépenses formation des entreprises pour la formation et l’insertion des chômeurs par les contrats de professionnalisation jeunes et adultes et une partie (230 millions) des fonds du fpspp (fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels). en 2016, 1 million d’entrées en formation de personnes en recherche d’emploi se sont déroulées. c’est 50 % de plus que les années précédentes grâce au plan « 500 000 formations supplémentaires », ce qui a permis de former 20 % des demandeurs d’emploi. prévu seulement pour 2016, il a été prolongé par « 200 000 formations supplémentaires en 2017 ». et un plan de 15 milliards sur le quinquennat est annoncé. en fait, sans en passer au tout formation, un gros problème est qu’encore 20 % des actifs sont sans qualification en france (10 % en allemagne) et que les demandeurs d’emploi peu qualifiés ont un taux de chômage bien plus fort (ouvriers non qualifiés : 20,3 %) et une difficulté à en sortir. – la formation des salariés pour les salariés, l’annexe du projet de loi de finances 2018 et la dares manquent de mise à jour des éléments, en raison du changement introduit en 2015 et de l’absence consécutive des chiffres. en 2014, les entreprises ont dépensé 14,3 milliards € pour la formation professionnelle dont 11,2 milliards pour les salariés, 46 % passant par les opca, 53 % en dépenses directes. un critère important est le taux d’accès à la formation. en 2014, il se situe à 46,5 % des hommes et 40 % des femmes, mais l’inégalité existe plus pour les ouvrières que pour les femmes cadres, plus à l’intérieur des grandes entreprises que dans les petites. en même temps, le taux dépend beaucoup de la taille de l’entreprise et va de 15 % dans les plus petites entreprises étudiées (10 à 19 salariés) à 55 % dans les grandes entreprises de 2 000 et plus. le principal reproche, qui est exact, est l’inégalité d’accès à la formation entre catégories socioprofessionnelles. les moins qualifiés sont les moins formés. ingénieurs et cadres 55,3 % techniciens et agents de maîtrise 56,5 % employés 36,1 % ouvriers 33,6 % ensemble 43,5 % de plus les formations financées par les entreprises sont courtes, 12 heures en moyenne et consistent d’abord en adaptation au poste de travail, et qualifient très peu, sauf en passant par le cif et, par morceaux, avec les premiers cpf. mais le cif n’a financé en 2016 qu’à peine 40 000 formations et vae. il manque donc presque tout ce qui est nécessaire en augmentation de la qualification et en reconversion. les enjeux ainsi, les acteurs sont nombreux, entreprises, régions, État, pôle emploi. la caractéristique est que ce domaine est d’abord négocié et qu’une partie importante est gérée paritairement par les partenaires sociaux, de par leur légitimité pour ce qui concerne les salariés et les entreprises, qu’ils ont progressivement élargie aux jeunes et aux salariés fragilisés puis, à la demande de l’État, à une participation à la formation des chômeurs. de plus, cet état des lieux montre l’importance des dispositifs de formation en france, leur multiplicité, la complexité de l’édifice, si bien que beaucoup peinent à trouver l’information pertinente de ce qui existe et peut leur correspondre, surtout les salariés les moins qualifiés. enfin, le besoin de compétences est grand au moment du redémarrage de la croissance et plus structurellement pour améliorer tant la condition des salariés que la capacité de développement des entreprises. ce sont tous ces paramètres qui entrent en ligne de compte dans le débat entamé et la négociation des partenaires sociaux qui a démarré. posted in article de presse | no comments » « older entries pages adhésion à la cfdt bienvenue catégories agenda social article de presse ces communiqués de presse conf et fédé cotation ctp mutuelles non classé statut archives mai 2018 avril 2018 mars 2018 février 2018 janvier 2018 décembre 2017 octobre 2017 septembre 2017 août 2017 mai 2017 avril 2017 mars 2017 février 2017 janvier 2017 novembre 2016 octobre 2016 septembre 2016 juin 2016 avril 2016 mars 2016 février 2016 décembre 2015 novembre 2015 octobre 2015 septembre 2015 juin 2015 avril 2015 mars 2015 février 2015 janvier 2015 novembre 2014 septembre 2014 juillet 2014 juin 2014 mai 2014 avril 2014 mars 2014 février 2014 janvier 2014 méta connexion flux rss des articles rss des commentaires site de wordpress-fr is proudly powered by wordpress entries (rss) and comments (rss) .